Hier, les élèves de première (séries ES et S) ont dû plancher sur “l’écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours” pour leur épreuve de Baccalauréat Français.
Et vous savez quoi ?
Nous sommes en 2019 et ces élèves sont sorti·es surpris·es … interloqué·es de découvrir après l’épreuve de français du Bac qu’Andrée Chedid était une femme. Et de fait … iels jugent que l’épreuve a été « trop difficile » …
Ce qui est choquant pour le coup ce n’est pas leur ignorance après tout pouvons-nous tout savoir ? Mais le « e » la fin du prénom est un indice semble toute intéressant pour opter entre poète et poétesse. Qu’est-ce que cela signifie si ce n’est que les autrices sont tellement absentes des apprentissages des enfants et adolescent·es que l’on en vient à de ne même plus s’attendre à voir ne serait ce qu’une seule femme traîner dans le milieu littéraire !
Après l’épreuve, Twitter a été le témoin d’un déluge de messages de lycéen·nes s’étonnant et/ou expliquant qu’iels avaient découvert en sortant qu’Andrée Chedid était une femme … et la grand-mère de Matthieu et la mère de Louis … car en plus de ne pas être reconnue en tant que femme il faut qu’elle soit ramené à ce qu’elle est vis-à-vis de ses descendants mâles …
Espérons que ces élèves s’éveilleront au monde épicène et qu’à l’oral, l’épreuve proposera George Sand … (attention il y a un piège).
Extraits de quelques effarements lycéens … :




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